Un cheminement à travers le village vous fait partager le souvenir et les traces de la vie quotidienne de nos aînés tout en visitant le cœur du village. Empruntez nos rues et descendez jusqu'au lavoir, venez goûter à la simplicité et à la sérénité des lieux tout en remontant le temps.
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Départ : En partant de la place du village :
L'entreprise française de fabrication d'instruments de pesage TRAYVOU-BERANGER a vu le jour en 1827 . Elle possédait une réputation qui dépassait largement les frontières françaises. Elle a été rachetée dans les années 1980 par le groupe TAPIE pour fermer définitivement ses portes en 1990.
2 - La citerne :
Jusqu'en 1910, les habitants n'étaient alimentés en eau que par la fontaine Saint-Jean en contre-bas. Abreuvant hommes et bestiaux, elle servait également au lavage du linge et de la laine des moutons ainsi qu'au trempage des barriques. L'eau potable était rare et les citernes des maisons étaient insuffisantes à l'alimentation courante. La citerne servit un peu plus de cinquante ans jusqu'à ce que le village soit raccordé à la station de pompage de Puylagarde en 1962.
3 - La maison de Gaston et son passage aérien :
En face de la citerne, passez entre les deux maisons et sous le passage aérien les raccordant...
... cela vous mènera à une
courette et à un four à
pain.
4 - Les fours à pains :
Toute maison rurale avait son four. Il ne servait pas tous les jours, on faisait le pain une fois par semaine ou tous les quinze jours. Le four pouvait être utilisé pour des grandes occasions : pour la cuisson de pâtisseries, des pièces de viandes, des pâtés, etc. ou tout simplement pour dessécher des fruits, des raisins ou pour fumer la viande.
Le four peut se présenter de deux manières :
- incorporé dans le mur de la maison, c’est le four individuel ;
- dans un bâtiment séparé, ce qui indique qu’il peut appartenir à plusieurs familles ; c’est alors le fournil ou la boulangerie.
Intérieur du four
5 - L'église Saint-Martin
Perchée au-dessus de la vallée de la Bonnette, l'église Saint-Martin a fière allure.
La première mention de son existence remonte à 1112. Durant la guerre de Cent Ans nombre d'édifices furent détruits dont l'église de Loze. Elle fut reconstruite en 1461 et subie de nombreux remaniements. Le clocher-mur et ses mâchicoulis sont les seuls vestiges de cette époque. En 1870, la nef est prolongée vers un chœur à 5 pans, les 2 chapelles latérales sont créées ainsi que la voute et la tribune, les murs extérieurs sont rehaussés.
L'intérieur de l'église, soigneusement restauré à la fin du dernier siècle, est très sobre mais frappe par sa grande luminosité. Quelques statues, dont celle d'Emilie de Rodat, décorent la nef et les chapelles latérales témoignant de la foi des paroissiens.
Emilie de Rodat : Née près de Rodez et décédée à Villefranche-de-Rouergue en 1852, est la fondatrice de la congrégation des sœurs de la Sainte-Famille, vouée à l'éducation des filles pauvres et aux soins des malades. Très populaire dans toute la région, sa statue revêt une valeur particulière pour les Loziens. En effet, lors de la béatification d'Emilie en 1940 au Vatican, deux miracles lui ont été attribués dont celui de la guérison d'une habitante du village atteinte d'un cancer incurable.
6 - Une maison médiévale :
En contournant l'église, attachée à la paroi rocheuse, une maison médiévale traverse les âges... la Sérénité.
7 - Le monument aux morts :
De construction récente (1982), le monument aux morts trône avec son cyprès sur la place du village à l'emplacement de l'ancien cimetière. Face à la vallée, son arche brisée se veut être l'allégorie des vies détruites et de l'atrocité des guerres.
8 - La fontaine Saint-Jean :
En empruntant la route derrière le monument aux morts, vous croiserez sur votre droite, un chemin descendant et cabossé (attention !). Au bout de celui-ci, la fontaine Saint-Jean. Nous on dit "le lavoir" !
L'eau sort de la fontaine depuis toujours et a alimenté en eau potable le village et les animaux jusque dans les années 1960. Il y en a qui racontent que cette eau soignait les enfants malades et rachitiques...
Le lavoir couvert date de 1862.
L'abreuvoir à droite sert encore pour les animaux, les agriculteurs venant remplir leurs citernes pour livrer les pâtures aux alentours. Avec un peu de chance, en plongeant votre regard dans l'eau, vous y verrez peut-être une ou deux salamandres...
Vous pouvez maintenant remonter vers le village (le bar associatif est ouvert le dimanche après-midi) ou descendre vers la vallée de la Bonnette appelée aussi "route des moulins" car Loze en possède huit, où grottes, zones ombragées, chemins de randonnées vous attendent. Bonne visite !
