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Naissance de la commune

La région de Loze aurait été occupée par les hommes dès 10 000 ans avant Jésus-Christ. Au VIIème  siècle, une chapelle fut bâtit à l'entrée de grottes de Saint-Géry par l’évêque de Cahors, Saint-Didier. Quant au village proprement dit, nous savons qu'une église fut construite en 1112 sur l'actuelle site de l'église Saint-Martin.

Les premiers documents officiels faisant apparaître une trace purement administrative datent d'après la révolution française. En effet, les terres appartenant aux seigneurs de Saint-Projet sont partagées entre deux villages : Saint-Projet et Loze. Les surfaces ont été calculées au prorata du nombre d'habitants. C'est ainsi que Loze se voit allouer un tiers des terres. Ces terres correspondent aujourd'hui à l'actuel camp militaire.

Un ingénieur géomètre fut dépêché pour remplir cette mission. Nous sommes en 1802.

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Il a alors tracé 600 lots pour la commune de Loze, qui regroupait à cette époque 585 habitants. La superficie de ces lots variait en fonction de la richesse de la parcelle et de la nature du sol.

Le découpage était très géométrique, mais lorsqu'il y avait un point d'eau, le géomètre s'arrangeait pour qu'un maximum de parcelles ait accès à celle-ci.

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Par tirage au sort, on attribuait 1 lot par habitant. 15 lots restaient donc à distribuer. Ces derniers ont été donnés aux habitants dont le lot tiré au sort renfermait le sol le plus pauvre.

Loze, pays de la pierre

Le nom donné au village viendrait du mot lauze, dalle de pierre calcaire de 5 à 6 centimètres d'épaisseur qui servait à couvrir les toitures. A ce jour, une seule bâtisse est encore recouverte par de la lauze, mais certaines ont conservé leurs pignons.

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Les terres attribuées étaient situées sur le causse, en terrain très rocailleux. Les paysans, alors propriétaires, les ont cultivées. Pour cela, ils ont donc extrait toutes les pierres des surfaces cultivables et les ont placées en bordure de champs ; les murets ainsi construits délimitaient les propriétés.

Les propriétaires actuels n'ont souvent de cesse de les remonter. Ces kilomètres de murets font aujourd'hui le charme de notre région et maintiennent une biodiversité qu'il est agréable aujourd'hui de contempler.

Le village de Loze a une particularité. Il faut un sens de l'observation bien aiguisé pour s'en rendre compte ! Les maisons se tournent le dos... Les façades n'ont pas de vis à vis et sont, en majorité, entourées d'un terrain. Nombre d'entre elles ont été construites à la fin du 18ème siècle et début du 19ème et quasiment sur le même modèle.

 

 

 

Elles ne comportaient que 2 pièces : une cuisine et une chambre ayant chacune pour dimension environ 5 mètres sur 5. Un étage sous toiture ayant comme accès une simple fenêtre, permettait d'entreposer le foin. La couverture du toit était, comme nous l'avons vu précédemment, en lauzes.

La cuisine était dotée d'une porte, d'une unique fenêtre, d'une cheminée, d'un cendrier (cavité dans le mur servant non seulement à entreposer la cendre de l'âtre et être utilisée par la suite pour la lessive ou l'amendement des jardins, mais aussi, à la conservation des aliments), un saloir, une pierre à eau (ou évier), un placard, plusieurs niches dans les murs. Tout était réalisé en pierre. La chambre quant à elle était beaucoup plus sobre et simple.

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saloir

cendrier

Les maisons possédaient pour la plupart une citerne et un four à pain. 

De nos jours, hormis les maisons et fermes englobées par l'extension du camp militaire, la quasi totalité des bâtisses et maisons de la commune de Loze n'ont plus la même structure qu'à leur origine. Elles ont évolué au fil des temps et ont été rénovées, agrandies voire rehaussées, puis équipées du confort moderne.

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